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Commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick

Commissariat aux langues officielles du Nouveau-Brunswick

Pays / Région

Canada (Nouveau-Brunswick)

Nom du Bureau

Commissariat aux langues officielles du Nouveau-Brunswick

Nom du Membre 

Shirley C. MacLean, c.r., Commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick

Site Web

www.languesofficielles.nb.ca

À PROPOS DU MEMBRE

Shirley C. MacLean est originaire de Baddeck en Nouvelle-Écosse. Elle grandit dans une famille anglophone qui valorise beaucoup la connaissance des deux langues officielles. Ainsi, après avoir obtenu un baccalauréat ès arts de l’Université St. Francis Xavier en 1984, elle apprend le français pendant un an et demi à l’Université Laval à Québec.

En 1990, Shirley MacLean obtient son diplôme en droit de l’Université du Nouveau-Brunswick. Elle pratique d’abord le droit dans un cabinet d’avocats à Fredericton et, en 1994, joint le Barreau du Nouveau-Brunswick à titre de directrice des admissions. En 2003, Mme MacLean devient directrice générale adjointe du Barreau et registraire des plaintes. Elle exerce ses fonctions en français et en anglais. Au cours de ses années au Barreau, Mme MacLean a développé une expertise en réglementation professionnelle et discipline, notamment par le traitement de nombreuses plaintes et de questions disciplinaires et réglementaires.

En décembre 2013, Shirley MacLean est nommée conseillère de la reine, distinction décernée en reconnaissance des services exceptionnels qu’elle a rendus à sa profession. Depuis 2017, Mme MacLean est aussi présidente du tribunal de la santé mentale à Fredericton.

Très investie dans sa communauté, Shirley MacLean est membre du conseil d’administration de la Healing and Cancer Foundation et d’un comité de parrainage de réfugiés syriens. Elle est aussi membre du conseil d’administration du New Brunswick Highland Games Festival et bénévole au sein de cette organisation.

Shirley MacLean est nommée commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick le 22 novembre 2019 et entre officiellement en fonction le 2 janvier 2020 pour un mandat de sept ans. Elle est la troisième personne à occuper ce poste.

La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick est une fonctionnaire indépendante de l’Assemblée législative. Son rôle est d’enquêter, de présenter des rapports et de faire des recommandations relativement au respect de la Loi sur les langues officielles. Elle a aussi la responsabilité de promouvoir l’avancement des deux langues officielles dans la province.

À PROPOS DU BUREAU DU MEMBRE

En 2002, le Nouveau-Brunswick a adopté une nouvelle loi sur les langues officielles qui a créé le poste de commissaire. Agente indépendante de l’Assemblée législative, la commissaire a une double mission. D’une part, elle doit veiller au respect de la Loi sur les langues officielles. Pour ce faire, elle procède à des enquêtes, soit à la suite des plaintes qu’elle reçoit, soit de sa propre initiative, et présente des rapports et des recommandations. D’autre part, la commissaire doit promouvoir l’avancement des deux langues officielles dans la province. Chaque année, la commissaire présente à l’Assemblée législative un rapport d’activité du commissariat.

Au cours des dernières années, le commissariat s’est penché sur plusieurs questions liées à la vitalité des deux langues officielles du Nouveau-Brunswick, notamment l’éducation, la langue de travail, l’immigration et l’affichage.

Cliquer ici pour de plus amples renseignements au sujet de ce bureau.

INFORMATION AU SUJET DE LA SITUATION DES LANGUES DANS CE PAYS/RÉGION

En 1969, le Nouveau-Brunswick a adopté une loi faisant du français et de l’anglais les langues officielles de la province. Une nouvelle loi a été adoptée en 2002 et a été modifiée en juin 2013. Le Nouveau-Brunswick est la seule province officiellement bilingue au Canada. Ce statut unique est inscrit dans la Charte canadienne des droits et libertés, élément de la Constitution canadienne.

En vertu de la Charte et de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick, le public a le droit de communiquer avec toute institution gouvernementale et d’en recevoir les services dans la langue officielle de son choix, et ce partout dans la province. Fait à noter, les institutions ont l’obligation d’informer le public que leurs services sont disponibles dans les deux langues officielles. C’est ce qu’on appelle l’offre active de services.

Selon le recensement de 2011, le français est la langue maternelle de 32 % des Néo Brunswickois alors que l’anglais est la langue maternelle de 65,4 % d’entre eux.

La Charte canadienne des droits et libertés précise aussi que les communautés francophone et anglophone du Nouveau-Brunswick ont un statut et des droits et privilèges égaux, notamment le droit à des institutions d’enseignement distinctes et aux institutions culturelles distinctes nécessaires à leur protection et à leur promotion.

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